Vous pouvez vivre comme si les miracles n'existaient pas ou
vous pouvez vivre comme si toute chose était un miracle
Albert Einstein
Albert Einstein
Il était une fois le sympathique rituel de la nouvelle année : la liste des bonnes résolutions, avec en sous-texte :
"Cher Papa Noël, au lieu de buller pendant 364 jours, il y a un CDD de 11 mois à pourvoir pour m'offrir les cadeaux de la vie ".
Mais cette liste de résolutions fond souvent comme neige au soleil : une étude menée en 2007 par un psychologue et auteur à succès, Richard Wiseman, a révélé que 88% des bonnes résolutions ne sont pas tenues sur la durée.
Avec au menu de la bouillie de l'estime de soi, un écrasé de motivation enrobé d'un fouetté de culpabilité! Surtout si la liste est composée d'objectifs inatteignables qui ne viennent pas d'un désir sincère d'évolution, faire ce genre de liste est-elle finalement une fausse bonne idée?
La sophrologie peut nous aider à clarifier nos attentes, nos motivations et nos souhaits profonds. C'est un espace que l'on créé pour identifier les besoins non exprimés et pour puiser dans nos ressources. Afin d'ajuster au mieux notre comportement face à notre environnement.
Et si tout n'était qu'une question d'attitude? Comment insuffler une énergie positive pour démarrer l'année ?
Nous n'allons pas occulter que nous vivons actuellement des multi-crises : écologiques, financières, sociales et spirituelles.
Ajoutons à ce cocktail détonnant une culture imprégnée de cynisme (ça donne un style intello "So Frenchy"), il est facile d'avoir la gueule de bois. Un conformisme ambiant qui aime dénigrer les gens positifs et normalise les états dépressifs. De quoi respecter notre tradition aux championnats de consommation d'anxiolythiques !
Se camoufler dans un cocon de déni? Non, surtout pas, mais je souhaite montrer qu'il est possible-voire indispensable- de créer un espace pour alimenter les choses qui nous tirent vers le haut!
Bonne nouvelle : les émotions et les pensées positives ont un impact direct sur notre cerveau et sur notre physiologie. Même la compagnie Créole le dit, ce qui est bon pour le moral est bon (bon) pour le corps.
Mauvaise nouvelle : cela demande un effort, comme en sophrologie!
Les neurosciences nous apprennent que l'évolution de notre cerveau fait qu'il stocke surtout en mémoire les expériences négatives pour des questions relatives à la survie de l'espèce.
Se focaliser sur les choses positives n'est donc pas naturel, alors comment retrousser les manches de nos neurones?
Un arbre qui tombe fait plus de bruit
qu'une forêt qui pousse
(proverbe africain).
Diminuer notre consommation d'informations = pour se recentrer
Nous sous-estimons le pouvoir insidieux des médias sur nos pensées et nos émotions. Tous les jours nous subissons les pubs qui nous martèlent que nous ne sommes jamais assez bien. Ajoutons à cela les informations dont le mantra principal est "mettez-y du sang, ça fera vendre". S'extraire de ce flot de nouvelles anxiogènes est un premier pas vers plus de paix intérieure.
Accorder de l'importance aux instants de plaisir = pour se sentir exister avec joie
Prendre le temps d'apprécier les choses agréables du quotidien nécessite de RA-LEN-TIR : manger une gourmandise en savourant, rire à gorge déployée, être réellement présent pour les autres, observer avec attention, embrasser pleinement...La vie nous offre une multitude d'expériences agréables, profitons-en en pleine conscience!
Tenir un cahier de gratitude= pour apprécier la vie dans ses moindres détails
Une fois que vous arrivez à détecter les moments de bien-être, vous pouvez les noter dans un cahier. 3-5 choses pour lesquelles vous êtes reconnaissants: à propos de vous-même, des gens, de la vie. En panne d'idée? Le fait d'avoir 24 heures à vivre devant vous, n'est-ce pas déjà un merveilleux privilège? Puis, au moment du coucher ou du lever, vous pouvez vous amuser à lire ces pages. Sourire intérieur garanti.
S'éloigner des plaintes, des commentaires négatifs= pour slalomer entre les énergies qui tirent vers le bas
Pour alimenter le cahier de gratitude de façon pérenne, nous avons besoin de faire des pauses quant à notre sport national de la plainte. Les éternels insatisfaits sont légions, or le pouvoir des râleurs est contagieux. Il ne s'agit pas bien sûr de tomber dans l'angélisme mais de savoir parfois accueillir l'instant présent tel qu'il est, d'accepter de ne pas pouvoir tout contrôler. Comment? En revenant à une respiration consciente pour lâcher-prise.
Employer des mots et des tournures affirmatives = pour s'affirmer dans le positif
Beaucoup d'entre nous avons cette habitude de nous exprimer par des phrases négatives, même pour apprécier des choses : "c'est pas pas mal", "c'est pas faux", "c'est pas laid", "je ne me sens pas trop mal". Pourtant, quand on sait que le cerveau n'entend pas la forme négative, la résonance des mots n'ont pas la même teneur quand on y va franchement avec un "je me sens bien", "c'est beau", "c'est vrai"!
Pour attirer plus de positif dans nos vies, on peut commencer déjà avec notre façon de parler. En étant vigilant à nos mots, on gagne le bonus d'être plus conscient de nos pensées (et de qui on est! ).
Ecrire des mots d'amour ou de reconnaissance = pour reconnaitre la valeur des personnes (et donc la nôtre !)
Nous ne sommes rien sans les autres. Tous les jours, des individus-parfois sans le savoir- nous aident, nous inspirent (Cf. la compagnie Créole), nous font sentir bien. Ces êtres qui nous rappellent que la vie vaut la peine d'être vécue malgré tout! Témoigner de l'importance qu'ils ont dans notre existence est un acte jubilatoire. Attention, il convient de ne pas s'attendre à un retour! C'est un rituel que j'adore personnellement, cela déstabilise en général les personnes.
Peu importe, de la tendresse b********!!!
Si à l'heure où vous lisez cet article, vous avez déjà bien entamé l'année, il est toujours temps d'expérimenter ces suggestions : chaque matin est une nouvelle chance pour se lancer!
Besoin d'un coup de pouce? Votre sophrologue est bien sûr là pour vous aider à mettre le pied à l'étrier.
Que l'audace positive vous accompagne,
Daley-Vanh